Le 25 septembre 2020, le groupe Péna a inauguré une nouvelle installation sur son site de Mérignac : La chaîne de recyclage SPIREA (système de recyclage des plastiques industriels et agricoles).
Vous connaissez ma passion pour l’environnement, c’est un vecteur essentiel de ma vie.
Mais je suis également chef d’entreprise et à ce titre, je témoigne aujourd’hui de mon engagement et de ma conviction : moi, en tant qu’industriels du recyclage, je choisi d’investir pour assurer au mieux le recyclage des déchets plastiques que notre société génère. Recycler les déchets est aujourd’hui une priorité immédiate, même si demain la non production de déchets doit être l’axe que notre société occidentale doit choisir.
L’homme ne peut pas continuer à considérer que la nature est à sa disposition, qu’il peut la souiller sans limite et y prélever toutes les matières premières à volonté.
Nous devons apprendre à gérer nos matières premières et notre impact sur l’environnement. Notre environnement n’est pas étranger à nous : il est notre matrice, nous en sommes sa descendance, nous sommes faits de la même matière que lui, nous en dépendons. Notre alimentation en dépend, notre capacité à vivre dans un air propre, avec des températures viables, en dépendent également. Nous devons avoir un œil vigilant sur son état afin qu’il puisse lui aussi continuer à vivre, et continuer à nous héberger. Nous devons en prendre soin. C’est pourquoi après avoir fait ces constats, je pense qu’il est important que nous, industriels du recyclage, soyons en mesure d’offrir des capacités de collecte et de traitement de déchets plastiques à la société dans laquelle nous vivons.
Mettre en route une nouvelle unité de recyclage n’est pas une chose facile et évidente. J’ai l’habitude de dire que nous devons inventer notre métier tous les jours car les déchets changent avec le temps, et les filières de consommation de matière recyclée aussi. Pour cette nouvelle unité, nous avons inventé de nouvelles technologies, des nouvelles pratiques, de nouvelles méthodes. Demain, nous devrons certainement inventer de nouveaux produits aussi, pour leur donner de nouvelles filières, lesquelles ne sont peut-être même pas existantes aujourd’hui.
Comme vous le comprendrez, je me suis engagé, financièrement, à relever le défi, parce que je suis convaincu que nous en avons tous besoin afin de diminuer l’impact de notre société des hommes sur la nature.
Le groupe que je dirige s’engage résolument dans ce travail de défrichage, d’avancée, d’innovation, pour donner corps à notre cause commune de protection de notre milieu de vie.
Notre humanité a besoin de telles démarches pour protéger sa biosphère. Nuire à la biosphère, c’est saborder notre propre milieu de vie.
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